Cinq méthodes de commandement employées par Théodore Roosevelt pour devenir un grand dirigeant
Se montrer pleinement dédié à la cause
Théodore Roosevelt consacrait tous ses efforts à la tâche qui lui incombait. Il s’emparait pleinement d’un projet et faisait en sorte de le mener au mieux de ses moyens et avec toute son énergie. Ainsi, en 1895, lorsqu’il rejoint la Commission de la fonction publique des États-Unis, il dirige avec détermination la préfecture de police de New York. On eut même d’abord peur qu’il agisse de manière trop impulsive. Adopter une attitude volontaire permet de motiver efficacement ses collaborateurs et de galvaniser la productivité du groupe.
Être sans cesse dans l’action
Théodore Roosevelt aurait pu avoir pour devise « De l’action, de l’action et encore de l’action. » Il était d’avis que l’inertie était synonyme d’échec. Militaire puis président, Roosevelt nous rappelle combien il est primordial d’anticiper les enjeux futurs ainsi que de réfléchir à une stratégie et d’agir rapidement pour désamorcer les dangers avant qu’il ne soit trop tard. On peut étendre cette discipline à la nécessité de toujours chercher à se réinventer et à innover. Ce penchant pour l’action ne doit pas être confondu avec la précipitation. Roosevelt était en effet également connu pour être un homme méthodique et prudent.
Transmettre sa vision à son équipe
Chaque fois que Théodore Roosevelt occupait un rôle de meneur, il veillait à communiquer à son équipe des instructions claires et contextualisées. Il est important que ceux qui sont sous vos ordres comprennent ce que vous attendez d’eux et pourquoi. En 1898, Roosevelt dirige un régiment de cavalerie lors de la guerre hispano-américaine. Il fait bien comprendre aux Rough Riders que l’enjeu de leur mission est non seulement de vaincre les Espagnols, mais aussi de bâtir un nouveau modèle américain. Plus tard, en décembre 1901, il délivre un message présidentiel extrêmement détaillé dans lequel il présente avec énergie et conviction le gouvernement qu’il entend mettre en place puis diriger. En clair, si vos collaborateurs comprennent l’horizon dans lequel s’inscrit la tâche reçue, ils se montreront plus enclins à vous suivre.
Toujours se préoccuper du bien-être de son équipe
Théodore Roosevelt était un dirigeant qui se souciait réellement du bien-être de ses collaborateurs. Il veillait à leur donner les meilleures conditions de travail possibles pour qu’ils puissent, à leur tour, donner le meilleur d’eux-mêmes. Lors de la guerre hispano-américaine, il tient tête à la bureaucratie et exige des uniformes d’été et de la nourriture décente pour ses hommes. Il va même jusqu’à payer de sa propre poche leur transport vers la zone d’embarcation de Cuba. En outre, il disait que « Le meilleur travail peut être obtenu des hommes seulement si les officiers endurent les mêmes épreuves et font face aux mêmes risques. » Malgré l’écart hiérarchique entre eux et lui, il veillait à ne pas disposer de traitements de faveur disproportionnés par rapport à ses subordonnés. Cette stratégie favorise le respect et le dévouement des collaborateurs à l’égard de leur chef.
Devenir un dirigeant, c’est aussi bien s’entourer
Pour Théodore Roosevelt, il n’y a aucune honte à engager des personnes plus compétentes que soi. Lui-même avait recours au service d’experts concernant certains domaines dans lesquels il se sentait dépassé et n’hésitait jamais à déléguer lorsque cela profitait au groupe. De plus, il se montrait toujours attentif au travail fourni par ses équipes, afin de mieux évaluer les forces et les faiblesses de chacun. Il était dès lors en mesure de les pousser vers le haut.