Cinq manières d’atteindre ses objectifs à la façon de Napoléon
Ne pas négliger l’importance de se cultiver
Napoléon Bonaparte est âgé de 9 ans lorsqu’il arrive en France métropolitaine. Il intègre l’académie militaire de Brienne et y reste jusqu’à ses 14 ans. Sur place, il passe le plus clair de son temps à lire, à écrire et à faire du jardinage. Il s’intéresse aussi bien aux thèses de Rousseau et de Machiavel qu’aux ouvrages de droit et d’histoire militaire. Sa soif d’apprentissage l’accompagnera tout au long de sa vie et l’aidera à gagner en éloquence et en crédibilité. En outre, il avait une grande connaissance des personnages historiques tels qu’Hannibal, César ou encore Alexandre le Grand. Il tirera parti de leurs expériences de succès et d’échecs.
Trouver les bons mots
Napoléon Bonaparte était un homme charismatique. Militaire de profession, il savait comment motiver ses hommes et obtenait d’eux de grands exploits, comme en 1805 lorsqu’ils vinrent à bout des Russes et des Autrichiens bien qu’en infériorité numérique lors de la bataille d’Austerlitz. Sa maîtrise du commandement était presque innée. Dès l’âge de 9 ans, son éloquence lui permit de commander avec brio une dizaine de camarades au cours d’une gigantesque bataille de boules de neige organisée par les Pères du collège. La façon de s’exprimer et de s’adresser à une équipe est déterminante quand il s’agit de la galvaniser.
Se donner les moyens d’atteindre ses objectifs
Napoléon se donnait les moyens de réussir et faisait preuve d’une détermination sans faille. Il pouvait consacrer des journées entières à l’étude des stratégies militaires ou des projets de loi, sans jamais montrer un signe de fatigue. On dit même qu’il ne dormait presque jamais. Certains pensent qu’il tirait ses forces de sa conviction intime d’être une espèce d’élu, à l’image d’un héros mythologique.
Rester proche de ses hommes
Napoléon tenait à garder une certaine proximité avec ses hommes. Avant chaque affrontement, il se rendait sur le champ de bataille pour les encourager. Pour lui, les soldats n’étaient pas que de la chair à canon, il savait leur témoigner du respect. Lors de la bataille d’Austerlitz, on dit même qu’il dormait et partageait sa nourriture avec eux. En outre, Napoléon connaissait ses soldats personnellement et était capable de discuter avec chacun d’eux, de les interroger sur leur vie et leurs aspirations. Cette proximité permit à Napoléon d’être un commandant respecté et apprécié. Ainsi, ses hommes étaient prêts à mourir pour lui.
Tirer les autres vers le haut
Napoléon veillait à diriger ses hommes afin d’obtenir le meilleur d’eux même. Il disait notamment que : « L’art de gouverner consiste à ne pas laisser vieillir les hommes dans leur poste. » En effet, la répétition entraine la lassitude, la lassitude entraine la démotivation et la démotivation entraine des erreurs ou un travail mal réalisé. Napoléon n’hésitait donc pas à confier à certains de ses hommes de nouvelles tâches, plus gratifiantes. Non seulement c’était une marque de confiance, mais cela les encourageait à se dépasser et à être plus productifs. En outre, il veillait toujours à attribuer à ses hommes le titre qui correspondait à leur fonction, afin de ne pas provoquer une quelconque frustration.