JFK parlait de son histoire personnelle pour agrémenter ses discours
John F. Kennedy faisait souvent référence à son héritage irlandais, ce qui lui permettait de se poser en figure inspirante pour tous les Américains issus de l’immigration. Partager vos expériences, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, vous aidera à gagner l’affection et le respect des autres. Ceux-ci auront alors l’impression de mieux vous connaitre. Par exemple, parler des petits boulots réalisés avant d’occuper votre poste actuel pourra susciter de l’admiration chez les collaborateurs avec lesquels vous travaillez. Ils s’identifieront également plus facilement à vous. Ce qui augmentera leur estime à votre égard.
Son humour rendait ses prises de paroles plus efficaces
Kennedy était doté d’un grand sens de l’humour. Il ne se privait pas d’en faire usage face aux caméras. « Il ne nous a pas été nécessaire de répondre que cette administration n’était pas responsable de la presse, car la presse elle-même avait déjà clairement fait savoir qu’elle n’était pas responsable de cette administration », déclare-t-il ainsi en 1961 à propos des remontrances de Leonid Brejnev au sujet de l’acerbité de la presse américaine à l’égard des dirigeants soviétiques. L’humour crée une proximité avec votre auditoire et s’avère être un outil très utile pour désamorcer une situation délicate.
JFK utilisait souvent des formules chocs pour que l’on se souvienne de ses discours
John F. Kennedy utilisait régulièrement des formulations courtes et rythmées, en employant des assonances et des répétitions de mots afin de marquer les esprits. Pensons à cette fameuse citation : « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous : demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. » JFK prononce ces mots lors de son discours inaugural en 1961. Il crée un message percutant avec seulement quelques mots.
Il énonçait une vision claire de l’avenir
Pour motiver des individus autour d’un projet, John F. Kennedy est également une source d’inspiration. Il n’avait pas peur d’exposer ses objectifs, telle sa volonté de faire marcher un Américain sur la Lune malgré le retard technologique accusé à l’époque par son pays face à l’Union soviétique. En 1962, dans un discours prononcé à l’Université de Rice, au Texas, il parle d’un « défi que nous sommes prêts à accepter, un défi que nous ne sommes pas disposés à reporter, et un défi que nous avons l’intention de gagner ». Partager son ambition et sa vision des choses quant au bon déroulement du projet va pousser les différents acteurs nationaux à se mobiliser pour réaliser l’exploit en question. En d’autres termes, parler d’un objectif avec conviction inspire, motive les équipes et rend le succès plus accessible.