Motiver ses collaborateurs en cherchant leur proximité
En réunion, John F. Kennedy ponctuait souvent ses discussions d’anecdotes personnelles, notamment sur les relations qu’il entretenait avec ses frères et sœurs. Cette habitude le rendait plus sympathique et plus accessible. Parler des sujets de tous les jours avec ses collaborateurs renforce la perception d’être un individu comme les autres, avec une vie de famille, des ennuis personnels, etc. Ainsi ceux qui côtoyaient JFK se sentaient en confiance avec le président. Cette proximité favorisait une atmosphère de travail plus sereine, propice à l’épanouissement de chacun et, donc, à la productivité de tous.
Reconnaitre le travail de l’autre
Il arrivait parfois au président de mobiliser des conseillers jusqu’à des heures tardives. Cependant, JFK veillait à toujours réserver un mot aimable à ses collaborateurs pour les remercier de leurs efforts. Témoigner du respect pour le travail fourni par chacun peut sembler anodin, mais c’est une chose trop souvent négligée. Il s’agit pourtant du meilleur moyen de gagner l’estime des équipes, car la motivation d’un collaborateur est intimement liée à son besoin de reconnaissance.
Être directif, mais pas trop
En tant que président, John F. Kennedy faisait, bien entendu, preuve d’autorité à l’égard de ses équipes : il leur indiquait quoi faire et comment le faire. Il veillait néanmoins aussi à leur laisser ponctuellement une certaine marge de manœuvre, afin de ne pas brimer leur créativité. En effet, une personne à laquelle on laisse de la liberté quant à l’accomplissement d’une tâche mettra davantage de cœur à l’ouvrage. C’est également le meilleur moyen de faire émerger des idées auxquelles le chef hiérarchique n’aurait pas pensé.
Apprendre à les connaitre pour motiver ses collaborateurs
John F. Kennedy mettait un point d’honneur à considérer chacun comme étant un individu à part entière, avec ses qualités, ses défauts et ses méthodes de travail. Plus on en sait sur quelqu’un, mieux on décèle son potentiel et plus vite on détermine la bonne façon de le superviser. Certains apprécieront par exemple un contrôle régulier de leur supérieur. D’autres, à l’inverse, seront plus efficaces s’ils peuvent être autonomes.
Assumer ses erreurs
En cas d’échec, le président Kennedy savait reconnaitre ses erreurs et ne rejetait pas la faute sur ses collaborateurs. On se souvient par exemple du désastre que fut le débarquement de la baie des Cochons à Cuba en avril 1961, dont JFK assuma l’entière responsabilité. En effet, en tant que manager, vous représentez votre équipe dans les réussites, mais aussi dans les échecs. Assumer cette responsabilité est un bon moyen de gagner le respect des personnes qui travaillent pour vous et de les pousser à fournir encore plus d’efforts pour, à l’avenir, rencontrer le succès.